La nouvelle mouture du sous-système Windows pour Linux est intégrée dans la version de test de Windows 10.

La build 18917 de Windows 10 ouverte aux bêta testeurs, permet de tester cette nouvelle version.

Avec des performances nettement améliorées selon Microsoft. qui cite trois commandes dont l’exécution serait « 2 à 5 fois plus rapide » : git clone (clonage de dépôts), npm install (installation de paquets) et cmake (compilation). La décompression de tarballs serait même « 20 fois plus rapide ».

Pour atteindre ces performances, il faudra placer les fichiers non plus sur le disque C:, mais à la racine du système Linux – auquel les applications Windows peuvent accéder pour faciliter la transition.

wsl2

Une machine virtuelle fonctionnant sur Hyper-V

Basée sur la dernière version stable du noyau Linux (4.19), la v2 du sous-système (WSL 2) exploite un disque dur virtuel dont la capacité initiale est de 256 Go.

Elle utilise surtout une machine virtuelle fonctionnant sur Hyper-V. Ce qui peut poser des problèmes avec d’autres solutions de virtualisation qui fonctionneraient en parallèle. En tête de liste, VMware.

En l’état, la VM de WSL 2 a une IP différente de l’hôte Windows. Il faut y porter attention pour accéder à des applications réseau Windows depuis Linux et vice versa.

L’accès au matériel est par ailleurs limité : WSL 2 ne peut pas dialoguer avec le GPU. Ni avec l’USB et les ports série, que WSL 1 prend quant à lui en charge.

La nouvelle architecture propose de nouvelles commandes pour, notamment, faciliter le basculement entre les deux versions du sous-système. Mais aussi d’attribuer l’une ou l’autre par défaut aux nouvelles distributions.

WSL 2 requiert d’activer le composant Virtual Machine Platform. Reste ensuite à paramétrer une distribution.

wsl2-vm

Photo d’illustration ©Microsoft

Les commentaires sont fermés.

Fil RSS des commentaires de cet article